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 Prédéfinis

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Queen of Crows

Dame Fatalité

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ARRIVÉE : 06/03/2014


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MessageSujet: Prédéfinis   Prédéfinis EmptyDim 22 Juin - 15:51


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Jeoth Black

INCARNÉ PAR HARRY LLOYD, LIBRE.


Groupe : Fils de Septentrion. Race : Homme. Âge : Vingt-six ans. Occupation : Pupille à la cour de Sade, bâtard caché d'Hulgard Ebonhand. Statut civil: Célibataire. Statut social: Noble. Lieu d'origine: Ibenholt. Allégeance: Les Ebonhand.



BIOGRAPHIE


Au plus profond de la nuit noire est né Jeoth, unique bâtard qu'eut toléré Hulgard Ebonhand. Enfant illégitime issu d'une liaison entre Hulgard et une tentatrice courtisane, il fut toujours considéré par Hulgard comme une erreur lui rappelant sans cesse une faiblesse qu'il voulait à tout prix fossoyer avec l'enfant à naître. Mais lorsqu'il apprit qu'un fils germait dans les entrailles labourées de son amante d'un soir, il crut que les dieux avaient d'arcanes desseins pour l'enfant, un mâle qui saurait, sans nul doute, sortir Hulgard des impasses de la descendance si jamais sa femme légitime ne parvenait pas à enfanter (on lui connaissait déjà de nombreuses fausses couches à cette époque). Il permit alors au fruit de ses entrailles de vivre, son escient pragmatique trouvant déjà une utilité à l'enfant qu'il envoya comme pupille à la cour de Sade.

Abreuvé de chimères dès sa plus tendre enfance, nourri d'espérances et gavé d'utopiques aspirations, Jeoth eut une vie rythmée par les lettres que lui envoyaient son père biologique, une massive correspondance qui lui faisait miroiter la place qui lui était due aux côtés de ce père qu'il n'avait jamais vu, mais qu'il savait bien vivant et assez aimant pour daigner écrire à ce bâtard à l'autre bout du monde. Reconnaissant, Jeoth grandit avec une fervente volonté de se rendre digne de la fierté d'Hulgard qui, peut-être, le rétablirait alors dans ses grâces, lui permettant de revenir sur le continent où il était né. Parallèlement, il était élevé dans la plus pure tradition sadéenne, se découvrant durant l'adolescence un goût certain pour le stupre et les plaisirs décadents que pouvaient offrir l’Odalisque, un surnom qui ne seyait que trop bien à l'insulaire cité-État. Véritable prunelle du roi d'alors, Yemeth II, Jeoth avait toutes les libertés à la cour, jouissant d'une position d'intouchable plus qu'enviable qui attisa indéniablement la jalousie des autres pupilles, qui jouissaient, eux, d'une latitude beaucoup moins importante. Considéré comme un fils par Yemeth, Jeoth finit par s'empanacher d'une arrogance et d'un orgueil qui le rendait toujours plus difficile à coudoyer, toujours plus détestable aux yeux de ses homologues.

Et ce qui ne semblait qu'une arrogance d'adolescent se transforma bien rapidement en cruauté et en outrecuidantes prérogatives, Jeoth se complaisant graduellement dans le pouvoir qu'il pouvait exercer sur ses subalternes et en abusant pour son unique plaisir, fort de la protection du roi et de sa position sur l'échiquier politique qui empêchait le souverain sadéen d'attenter à ses jours. Les banquets devinrent orgies, les combats de gladiateurs, une occasion de perpétrer d'indicibles hécatombes et Jeoth n'était plus désormais que l'égide d'un excès inqualifiable, qui se faisait parfaite épigone d'un fort caractère, lui aussi épanché avec exagération. Quand Hulgard eut vent du détestable comportement de son fils - un geste qui démontrait à quel point Yemeth était excédé -, il lui apprit l'existence d'une sœur, cette Jora qui, suite aux débordements du bâtard, aurait tous les droits sur la dynastie Ebonhand alors qu'il recevait, lui, le fils caché, le fils exilé, le châtiment de n'être pas reconnu comme légitime par ce père autrefois aimant qui lui tournait à présent le dos. Son ire se mua en une détermination ignée et il se promit de redresser la situation, jouant, cette fois, la carte du fils prodige.

Les années suivantes de son existence furent toutes dédiées à la défense des intérêts Ebonhand en sol sadéen. Se dédiant alors à son apprentissage des tactiques militaires et des stratégies guerrières, aux entraînements à l'épée et à cheval et à l'étude des nombreux livres racontant l'histoire des grandes maisons et des grands rois de Middholt, il passa les années suivantes à se cultiver, mu par la volonté de ne pas se présenter sur le continent sans en connaître au préalable les complexes rouages. Lorsqu'il reçut une lettre d'importance capitale de la part d'Hulgard, ce n'était alors plus pour le rabrouer, mais plutôt pour lui faire comprendre que le moment était venu qu'il joue son rôle sur l'échiquier que lui avait légué Hulgard. Jouant alors de toutes ses relations sur Sade, il put fédérer les soutiens de nombreuses lignées nobles de l'île, envoyant par bateaux de faramineuses sommes toutes acheminées vers Ibenholt, dans le coffre personnel de l'Ebonhand, alors Main du roi Kalanar. Les opérations furent menées en secret, si bien que lorsque Hulgard se risqua à une alliance avec le Ravncrone pour prendre Ibenholt, il n'eut à se soucier de rien, ses troupes grassement payés grâce aux bons soins de Jeoth, ne risquant pas de se retourner contre l'homme qui leur ordonnait de perpétrer un génocide à si grande échelle. C'est lorsque Hulgard siégea sur le Trône de Jais que Jeoth su, par l'entremise de sa correspondance avec lui, qu'il avait accompli sa part du contrat et avait contribué à la victoire de sa maison en sol middholtien. Mais c'est aussi dans cette fameuse lettre qu'il apprit que son rôle avait été savamment planifié et que la prise d'Ibenholt s'esquissait dans l'esprit d'Hulgard vingt ans avant l'exécution de son plan.

Suite à un tel succès, Hulgard n'eut d'autre choix que de promettre à son fils une place auprès de lui et de sa jeune sœur, Jora. Enfin les dieux semblaient avoir pour lui de plus augustes projets que ceux de rester dans l'ombre, inconnu de tous (même de l'épouse légitime d'Hulgard). Enchanté par cette perspective, il se préparait à rejoindre le continent quand il reçu la nouvelle du décès d'Hulgard, assassiné par son propre second. Ignorant tout des machinations de son père pour dépouiller Jorkell de ses prérogatives, Jeoth crut à une félonie sans borne, jurant de venger celui qui, malgré son absence et son éloignement, aimait son fils. Il ne pouvait, en toute conscience, renoncer à reprendre la place qui lui était due chez les Ebonhand, surtout pas après tous les efforts qu'il avait mis à les jucher sur le piédestal ibenholtois depuis sa Sade lointaine. Quittant le giron de la Sade qui l'a vu grandir, il s'est embarqué sur un navire et vient d'accoster à Askevale, ses efforts tous concentrés dans l'optique de retrouver sa sœur et de prendre auprès d'elle la place qui lui est échue.


EXIGENCES


L'avatar est non-négociable. Le personnage de Jeoth Black est crucial dans l'évolution de l'intrigue générale du forum et dans l'évolution de l'histoire de Jora Ebonhand. Nous demandons un très bon niveau RP pour pouvoir l'incarner ainsi qu'une présence très soutenue sur le forum. Avant de le choisir, nous vous conseillons de prendre contact avec Jora Ebonhand afin de définir les modalités de construction de la fiche et de discuter de vos attentes respectives. Il est tout à fait normal que Jeoth n'ait pas beaucoup de liens, puisqu'il a longtemps été caché. Par contre, il y aura beaucoup de possibilités IRP.


RELATIONS


JORA EBONHAND ℘ Elle est la chimère inatteignable, la muse promise au destin qui aurait dû être le sien, celle dont on n'a jamais cessé de conter la vénusté, celle qu'il admire en même temps qu'il hait... Jora est une perle nacrée qu'il craint de voir choir entre de mauvaises mains – c'est-à-dire toutes sauf les siennes, et si les dieux l'ont empêché de saisir sa chance avec leur défunt père, il n'est pas même question qu'il échoue cette fois. Jeoth s'apprête à quitter l'arrière-garde pour rejoindre le front, l'époque où il tirait de lointaines ficelles est révolue et il compte bien se faire le marionnettiste direct de l'unique Ebonhand encore en vie. La donzelle a encore tout à apprendre, et si les récits d'Hulgard ont contribué à attiser la jalousie du fruit adultérin, ils lui ont aussi permis d'apprendre à connaître cette effigie dont il aura bien besoin. Que nul ne se leurre : le pouvoir, il le désire pour lui, mais il sait qu'il ne pourra l'obtenir sans le concours, conscient ou non, de la belle. Son patronyme illégitime constitue une embûche qu'il a trouvé le moyen de surmonter par un subterfuge des plus simples : celui d'épouser sa propre sœur. Mimer les mœurs elfiques et instaurer un tout nouveau gouvernement à Ibenholt, tout comme permettre à ses enfants de porter le nom d'Ebonhand. Son idéal ? Fonder une lignée pure et reconquérir l'héritage de ses ancêtres – voire plus. Dans tous les cas, Jora est une pièce maîtresse sur son échiquier, et il a bien l'intention de détruire tous ceux qui oseront s'immiscer entre leur « pureté »...


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MessageSujet: Re: Prédéfinis   Prédéfinis EmptyDim 22 Juin - 16:13


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Hekethys

INCARNÉE PAR CHARLIZE THERON, LIBRE.


Groupe : Fils du Midi. Race : Elfe australe. Âge : Mille trois-cent ans. Occupation : Triumvir de Sorhelm (Escient). Statut civil: Mariée. Statut social: Noble. Lieu d'origine: Sorhelm. Allégeance: Sorhelm.



BIOGRAPHIE


C'est au crépuscule de la Quatrième Ère que naît Hekethys (née Heke) au sein d'une illustre famille rattachée à la branche régalienne des Cyl-Amérith. Fille d'un des plus grands scientifiques de Sorhelm, la jeune Heke est rapidement initiée aux arts de la médecine et des sciences anatomiques, suivant les traces de son père et développant une passion incommensurable pour les arcanes de l'existence. Éduquée avec maints précepteurs, la jeune elfe devient rapidement prodige, véritable génie qu'on intronise aussitôt à l'Omniscience pour en accentuer les virtuosités. L'Australe se lance corps et âme dans la dissipation des variables occultes de la vie, désireuse de rendre hommage et grâce à la Mère des Elfes, Xyhmis, en levant le voile sur les mystères de la composition des corps et des ontologies. À l'âge de quinze ans, elle procède déjà à la dissection de cadavres, curieuse d'en apprendre plus sur les différences qui subsistent entre les Hommes et les Elfes. Les interrogations qu'elle nielle dans les chairs de ses cobayes se font rapidement obsessions et c'est poussée par l'Escience (le conseil qui préside l'Omniscience) qu'elle poursuit ses recherches de façon plus radicale, sans relâche taraudée par la volonté de comprendre la supériorité elfique.

Comme le veut la tradition australe, Heke est mariée à son frère aîné, Ulkan, alors qu'elle est âgée de trois cent ans. Alors qu'elle lui avait toujours voué une affection et une admiration sans bornes, on exauce enfin son vœu en l'unissant à lui et c'est pétrie de son incommensurable inclinaison pour lui qu'elle lui donnera douze enfants. Brillante scientifique, Heke fait d'importantes découvertes sur les hybrides, ces être mi-elfes mi-humains qu'on qualifie à Sorhelm d'engeance. Manipulant les sangs des deux races, elle est capable de transposer un Feu typiquement humain chez un Elfe, lui conférant à la fois les capacités du Midi et du Couchant. Malheureusement, le sujet elfique trépasse au bout de quelques mois, mais ses recherches prometteuses lui font miroiter la possibilité pour les Elfes de concentrer en eux la puissance de tous les Feux. Testant les mêmes expérimentations sur un Homme, elle se rend compte qu'il ne peut tolérer une telle puissance et meurt au bout de quelques minutes. Persuadée de la supériorité elfique (les Elfes cobayes ayant supporté plus longtemps le transfert de Feux), elle se lance dans une série d'essais écrits qu'elle publie à l'Omniscience et qui s'attardent à accentuer l'importance de la pureté du sang elfique et des purges humaines à Sorhelm (présence humaine qu'elle croit responsable de l'échec de son expérimentation).

De plus en plus célèbre à Sorhelm, Heke est rapidement propulsée dans les hautes sphères et est même introduite auprès de la reine Nelrenethys. Et si cette dernière tente d'obtenir pour Heke un poste au sein du Cercle des Anciens, les Conseillers refusent d'offrir à la scientifique une place à leur table de concertation, convaincus que l'esprit radical de Heke ne peut mener qu'à de funestes conséquences. Courroucée, Heke s'emploie à leur faire mauvaise presse, continuant à macérer dans les milieux les plus nobles et à entretenir son amitié avec la reine de Sorhelm. Lorsque son frère et époux parvient à se hisser au niveau du commandement des armées elfiques, Heke est plus que jamais amenée à coudoyer la reine, devenant progressivement une de ses plus inconditionnels alliés, méritant jour après jour le respect, l'admiration et l'amitié de la souveraine.

Enchantée par la défection du roi Kalanar, Heke est plus que jamais déterminée à faire flancher la suprématie des Nordiques à Ibenholt. Convaincue qu'un Empire des Elfes austraux est plus que jamais nécessaire sur Middholt, elle s'évertue à placer ses pions dans les différentes citadelles dans le but ultime de fragiliser l'hégémonie des Elfes nordiques et des Hommes dans le nord. Lorsque Meluria, femme du défunt roi Kalanar, se réfugie à Sorhelm après la Nuit des Larmes, Heke l'accueille avec une solidarité factice, se rapprochant indéniablement d'elle pour lui susurrer à l'oreille des idées d'insurrection draconiennes et radicales. Sous son conseil, Meluria n'hésite pas à recruter maints Elfes nordiques réfugiés à Sorhelm ou toujours postés à Ibenholt pour mener l'affront de la Mascarade Sanglante. Aidée par Heke, Meluria s'en prend aux Ravncrone lors de la Grande Mascarade de l'année 931 de la Cinquième Ère, attisant les tensions déjà existantes entre les Elfes nordiques et les Elfes austraux. Tendant l'arantèle autour de Meluria, Heke souhaite reprocher au Cercle des Anciens son laxisme et son manque d'initiative et de fermeté dans les affaires diplomatiques, tablant sur l'affront fait par les Ravncrone à la reine Nelrenethys.

Aidée par son frère et époux dans cette entreprise, elle s'attaque alors au Cercle des Anciens qui ne tarde pas à être évincé par Nelrenethys. L'heure est grave et elle n'est certainement plus à la clémence et c'est avec un plaisir non dissimulé qu'elle voit sa reine et amie se tourner vers elle pour lui demander conseil. Réunis en secret, Nelrenethys, Heke et Ulkan sont amenés à rétablir le Tribunal (qui avait force de loi lors de la Première Ère), liquidant le Cercle des Anciens et retournant à une dictature tricéphale destinée à mettre en place des mesures de guerre. Il est plus que jamais temps de mettre à mal la suprématie humaine sur Middholt et Hekethys (nouvellement nommée) compte bien mettre sa pierre à l'édifice, notamment à travers maintes purges. En parallèle, elle continue de mener ses recherches scientifiques, tentant coûte que coûte d'implanter plusieurs Feux en un creuset elfique. Et si ses expérimentations semblent avancer avec lenteur, les résultats, eux, deviennent de plus en plus concluants...


EXIGENCES


L'avatar est non-négociable. Le personnage d'Hekethys est crucial dans l'évolution de l'intrigue générale du forum et dans l'évolution de l'histoire de Nelrenethys et de Sorhelm. Nous demandons un très bon niveau RP pour pouvoir l'incarner ainsi qu'une présence très soutenue sur le forum. Avant de le choisir, nous vous conseillons de prendre contact avec Nelrenethys afin de définir les modalités de construction de la fiche et de discuter de vos attentes respectives. Il est important de saisir que Hekethys est une femme motivée par l'eugénisme et la volonté de purger Sorhelm de la présence des êtres humains. Si un personnage par essence génocidaire vous choque, ça ne vaut pas la peine de tenter votre chance.

RELATIONS


ULKANOR ℘ Le même cruor irrigue leurs jaspures et c'est un amour atavique qu'ils partagent l'un pour l'autre, indéfectible inclinaison qui les lie d'abord par la chair puis par l'hyménée. Quoique plus jeune que son frère et époux, Hekethys est l'exact reflet de son frère, épigone féminine de celui avec qui elle partage son existence millénaire. C'est une admiration sans borne qu'elle vouait à son aîné depuis sa prime jeunesse, c'est un respect et une fierté sans commune mesure qu'elle associe désormais au visage aquilin de son époux. Leur relation, donc, est si conjuguée qu'ils sont complémentaires en tous points, partageant idéologie et ambitions communes, même si, à bien des égards, leur caractère est, lui, assez divergent. Leurs méthodes quant à la menace humaine sont les mêmes et si il est clair que Hekethys est l'escient derrière les draconiennes mesures d'épuration de la société elfique, Ulkanor, lui, en est indéniablement le bras armé, l'extension plus tangible de leur but commun. Amour fraternel, amour éternel, mais surtout amour intellectuel, leur relation est, semble-t-il, plus platonique que charnelle, même si les quelques enfants issus de leur union prouvent qu'ils ont accompli leur devoir dans l'objectif unique de voir leurs gênes supérieurs propagés dans la pérennité millénaire de leur race. Fidèles l'un envers l'autre, ils n'en demeurent pas moins pétris d'une aversion quelque peu aseptique pour les faiblesses de la chair, se rejoignant plutôt dans une spiritualité ponctuée d'intellectualisme à l'extrême.

NELRENETHYS ℘ Souveraine et amie, Nelrenethys est source d'admiration et de profond respect pour Hekethys, mais également synonyme d'une crainte sans cesse renouvelée qui se décline en nuances multiples. Si Hekethys a réussit à se hisser dans les plus hautes sphères du pouvoir sorhelmois, il n'en demeure pas moins que ses projets personnels voient leur pérennité menacée par l'influence et la souveraineté de celle qui est vue comme la Mère de tout Sorhelm. Certes Hekethys a su reconnaître en la reine une femme de tête, une inconditionnelle rationaliste capable de régner avec sagesse et d'assurer au peuple elfique des lendemains plus lumineux, mais elle s'inquiète de voir la récente radicalité de la reine redevenir apyre alors qu'elle se fait brasier. C'est donc avec méfiance qu'Hekethys conçoit l'avenir du Tribunal, pétrie des incertitudes liées à l'engagement de Nelrenetys qu'elle sait moins fervent que celui de son époux à l'égard des nouvelles mesures draconiennes instaurées dans la capitale australe. Si le respect transparaît lorsque les deux triumvirs se rencontrent, il est évident qu'Hekethys s'exerce à une savante rhétorique pour alimenter le feu intérieur de sa souveraine, empoisonnant son esprit d'idées toutes plus eugéniques les unes que les autres. Seul le temps dira si les discours alarmistes de l'Escient trouveront chez la reine des Elfes un creuset ubéreux.

CAMP EBONHAND/CAMP RAVNCRONE ℘ Les velléités humaines sur le Trône de Jais sont pour la triumvir le pire des fléaux et c'est d'une prunelle torve qu'elle lorgne leurs mouvements sur l'échiquier du pouvoir middholtien. Redoute-t-elle les belligérances qui se profilent ? Évidemment. Elle ne saurait concevoir que les Hommes règnent sur Ibenholt sans machiner pour y installer des représentants du Beau Peuple et c'est avec la révulsion la plus complète qu'elle voit ces deux camps s'affronter, désireuse de mettre à mal leurs ridicules prétentions politiques. Si Nelerenethys soutenait parcimonieusement le camp Ebonhand afin de placer ses propres pions, Hekethys, elle, ne saurait tolérer que l'héritière d'Hulgard vienne trouver refuge à Sorhelm pour y planter les germes de son insurrection et de ses revendications régaliennes. C'est donc dans le but de dissuader Nelrenethys de leur offrir asile politique qu'elle s'érige contre les intérêts de la princesse. Or, il en serait de même pour les velléités des Ravncrone et de tous les Hommes qui souhaitent concentrer entre leurs mains mortelles les pouvoirs qui échoient aux Elfes.


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MessageSujet: Re: Prédéfinis   Prédéfinis EmptyDim 22 Juin - 16:32


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Ulkanor

INCARNÉ PAR LEE PACE, LIBRE.


Groupe : Fils du Midi. Race : Elfe austral. Âge : Mille quatre-cent ans. Occupation : Triumvir de Sorhelm (Belliciste). Statut civil: Marié. Statut social: Noble. Lieu d'origine: Sorhelm. Allégeance: Sorhelm.



BIOGRAPHIE


Destiné aux arts de la guerre et de la stratégie dès son plus jeune âge, Ulkan fit ses preuves à la fois dans les coulisses de la belligérance que sur les champs de bataille. D'autant diraient qu'on ne trouve dans les Cinq Royaumes combattant mieux entraîné et plus talentueux qu'Ulkan et c'est fort de ses siècles d'entraînements acharnés qu'il a moissonné vies et régiments sans l'ombre d'un remord. Embrassant dès la plus prime jouvence les devoirs et fatalités dont on l'avait empanaché, il se prit rapidement d'un goût certain pour les armes, excellant dans tous les maniements et se faisant émérite aussi bien dans l'art des épées que des dagues, de l'arc et de la francisque. C'est néanmoins au lancer de dagues qu'il s'illustra, utilisant ses sens aiguisés pour faire mouche à chaque fois, s'élançant avec rapidité pour trancher gorges et éventrer abdomens sans difficulté aucune.

Il vécut les deux conjurations des Sycophantes, plusieurs guerres mineures entre citadelles et prit part directement à l'Affaire du Poison de la Cinquième Ère, soutenant les revendications d'Ethorn contre la reine Valenethys à Ibenholt et poussant les Clanfell à empoisonneur leur souveraine. Manœuvre politique destinée à déclencher une guerre civile à Ibenholt, Ulkan voulut offrir une occasion à Sorhelm de s'emparer de la capitale boréale, sans succès toutefois, vu la victoire remportée par la maison Clanfell lors de la Guerre des Bans. Vouant une haine sans borne à la maison écarlate depuis ce temps, Ulkan essuya une défaite cuisante et on remit en question ses capacités de stratège, allant même jusqu'à révoquer son titre de Grand Stratège des armées elfiques. Humilié, profondément courroucé d'avoir été ainsi écarté du commandement des armées, Ulkan se jura de laver le déshonneur associé à son nom en prouvant sa valeur, ce qu'il fit lors des guerres suivantes.

Sa reconquête des titres perdus débuta avec la Grande Noyade, guerre qui opposa la Cité-État insulaire de Sade et la capitale australe et qui se livra sur les flots de la mer australe. Désireux de s'implanter sur les côtes middholtiennes, le roi de Sade, Nevos II, adressa un ultimatum à Sorhelm qui avait chassé les colons envoyés par l'île en leur promettant une destruction totale s'ils n'acceptaient pas de voir s'établir une colonie sadéenne à l'extrême sud du continent. Refusant tout de go, on envoya Ulkan en émissaire à Sade où il fut accueilli par une poignée de mercenaires chargés de mettre fin à son existence. Mercenaires qu'il envoya au cénotaphe sans plus de cérémonies, déclenchant une guerre inévitable entre Sorhelm et Sade qui se paracheva par des affrontements navals où la flotte elfique (beaucoup plus avancée au niveau technique que celle des Sadéens) eut raison des mercenaires et corsaires de Nevos. Victoire éclatante, Ulkan fut accueilli à Sorhelm en héros, porté en triomphe par la foule en liesse qui l'accueilli dans la capitale elfique et on eut d'autre choix que de lui redonner le commandement des armées terrestres en plus de celles sur mer. C'est grâce à cette victoire, d'ailleurs, qu'il fut propulsé dans les plus hautes sphères de Sorhelm, remercié chaleureusement par Nelrenethys en personne.

Épouser sa sœur, Hekethys, ne fut que la suite logique des choses et c'est afin de perpétuer la lignée qu'il lui fit des enfants, assurant à leur nom en plein ascension un avenir plus que brillant. Dès alors introduit dans les cercles mondains de la reine et des sommités sorhelmoises, il se passionna pour les développements technologiques et l'ingénierie, suivant un cursus à Omniscience afin de parfaire ses connaissances de la machinerie et des techniques guerrières, mettant au point d'impressionnantes machines de guerre qu'il n'eut, malheureusement, pas le loisir de tester sur de véritables champs de bataille, puisque Sorhelm entamait une période de paix stable et de prospérité croissante.

C'est grâce à sa sœur et épouse qu'il se rapprocha de la reine Nelrenethys, trouvant auprès d'elle un écho favorable et gagnant sa confiance grâce à ses talents et à ses compétences au niveau militaire. Pilier du commandement de la Garde sorhelmoise et des armées, il fut tout naturel pour Nelrenethys d'offrir à Ulkan son soutien en toutes circonstances, allant même jusqu'à lui proposer de devenir triumvir et d'ainsi lui prodiguer ses précieux conseils au niveau stratégique. Désormais triumvir au sein du Tribunal de Sorhelm, Ulkanor est en charge de la diplomatie et des armées, jouissant d'une puissance incommensurable et d'une influence non-négligeable lui permettant de faire progresser la suprématie elfique sur Middholt. Plus que jamais désireux d'en terminer avec l'hégémonie des Hommes au nord du continent, il prépare la guerre pour récolter la paix, une paix qui sera offerte à tout le peuple elfique et qui s'érigera, inévitablement, sur les ruines du royaume des Hommes.


EXIGENCES


L'avatar est non-négociable. Ulkanor est un personnage capital dans l'évolution de la politique sorhelmoise et a un rôle décisif dans l'évolution de l'intrigue générale du forum. Dirigeant des armées de Sorhelm, il est donc appelé à prendre part à plusieurs événements politiques. Nous demandons donc un très bon niveau RP ainsi qu'une présence très soutenue sur le forum. Nous vous conseillons également de prendre contact avec Nelrenethys avant la construction de la fiche afin de discuter de vos attentes respectives et de l'évolution du personnage. Il est important de comprendre que Ulkanor est un personnage motivé par des idéologies intolérantes, eugéniques et très discriminatoires. Si de telles motivations vous gênent, ça ne vaut pas la peine de tenter un tel personnage.

RELATIONS


HEKETHYS ℘ Sa sœur cadette et épouse est l'unique prunelle de ses yeux, une femme qu'il respecte énormément pour la ferveur de ses convictions et le tranchant de ses méthodes. Destiné à l'épouser relativement tôt, il s'éprit rapidement de leurs interminables moments passés à échanger leurs opinions respectives sur l'avenir de la cité et sur la façon de la débarrasser de ses tares. Plus prompt à la violence que sa sœur (elle-même beaucoup plus aseptique et réfléchie), il n'en demeure pas moins mû par les mêmes aspirations et c'est parce qu'ils sont orientés vers la même destination qu'ils s'entendent si bien, pétris, même, par une symétrie qui en désarçonne plus d'un. Très protecteur envers sa moitié, Ulkanor ne peut concevoir une existence sans elle et serait prêt à la suivre dans la mort si tant est qu'elle en viendrait à trépasser avant lui. Reflet de lui-même, moitié d'un tout, Hekethys est tout ce qu'il chérit en ce monde, même si leur amour trouve écho dans la conjugaison de leur intellect plutôt que dans une liaison charnelle. Les enfants qu'ils ont eu ensemble sont, certes, tout aussi importants à ses yeux, mais c'est davantage pour perpétuer leur pure lignée qu'ils ont tissé le canevas de leur amour ; fruits d'un arrivisme et d'un conservatisme qui n'est plus à faire. Et si Ulkanor voit ses veines irriguées par un inclinaison indéfectible pour Hekethys, c'est surtout au niveau intellectuel qu'il rejoint son égérie féminine.

NELRENETHYS ℘ Il doit à sa souveraine sa position, lui doit même de pouvoir exercer comme bon lui semble sa vocation de belliciste. S'il a toujours nourri à son égard un profond respect, il voit en la souveraine une régente émérite et une politicienne hors pair. Certes, son esprit à elle n'est ni hérissé des pointes tranchantes du sien et c'est dans la nuance que s'exerce la gouvernance de Nelrenethys alors que celle d'Ulkanor est beaucoup plus radicale et encore plus draconienne. Il voue à la Mère de Sorhelm une admiration certaine pour ses hauts faits, mais s'impatiente face à la probité de celle qu'il voudrait voir beaucoup plus vindicative et tranchante. Comme corbeau juché sur son panoptique perchoir, il s'esbigne à la convaincre de se faire conquérante afin d'asseoir la suprématie elfique sur tout Middholt. Parce que la paix ne peut être récoltée que si l'on a semé la guerre, parce que les Enfants de Xyhmis ont été créés dans le but précis de régenter le monde, parce qu'une reine se doit de faire ce que nul n'oserait faire pour le bien du peuple...

CAMP EBONHAND/CAMP RAVNCRONE ℘ D'impudents mortels destinés aux charniers, rien de plus. Il n'éprouve pour les deux camps que mépris teinté de pitié, convaincu que leur défection sur les champs de bataille ne sont qu'hécatombes en sursis. Sans sous-estimer les forces humaines en place (seul un sot ne considérerait pas la défaite elfique comme une option possible), il a grande confiance en l'avancée technologique sorhelmoise et en leur capacité mutuelle de s'entre-déchirer avant même que les Elfes daignent se présenter sur les champs de bataille. Ne soutenant ni un camp ni l'autre, Ulkanor est tout entier dévoué à la suprématie elfique et ne saurait tolérer que Sorhelm offre son soutien à l'un ou l'autre. Le Trône de Jais, quoique subtilisé par les différents usurpateurs, n'en demeure pas moins chasse-gardée des Elfes et ce n'est que lorsqu'un représentant du Beau Peuple verra son séant juché sur l'auguste siège qu'il trouvera repos. Condamnés à l'éphémère, les rois et prétendants se succèdent sans trouver auprès du Belliciste une quelconque empathie.


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MessageSujet: Re: Prédéfinis   Prédéfinis EmptyDim 22 Juin - 19:33


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Ethaìn Lonerider

INCARNÉE PAR KATHERYN WINNICK, PRISE.


Groupe : Fils de Septentrion. Race : Humaine. Âge : Trente-six ans. Occupation : Reine de Hvittjell. Statut civil: Veuve. Statut social: Noble. Lieu d'origine: Hvittjell. Allégeance: Neutre.



BIOGRAPHIE


Fille de Hvittjell, elle était la benjamine d'une fratrie de quatre enfants, fratrie dont elle était l'unique élément féminin. Elle en fut néanmoins aussi aimée que l'avaient été ses frères, aussi désirée et appréciée par son père que l'était l'aîné de ses fils. Et, comme toute demoiselle issue de la noblesse hvittléenne, apprit à monter à cheval avant de parler et à tenir une épée avant de savoir coudre. Protégée par ses frères, sa mère et son père, Ethaìn vivait néanmoins comme une petite reine dans son château et on ne lui refusait rien, la grondait jamais, même quand elle se bagarrait avec les garçons de grands nobles ou revenait au château, les genoux écorchés et les cheveux coiffés de paille, alors que la famille royale recevait d'illustres invités.

En vraie Lonerider, elle fut envoyée, comme ses frères avant elle, aux Tours d'Airain pour y recevoir l'entraînement des chevaliers. Et comme toutes les filles avant elle, elle dût faire ses preuves, maintes fois humiliée, insultée et apostrophée de façon moins que cordiale, gagnant progressivement le respect de ses homologues masculins à grand renfort de duels et de combats montés, où elle excellait, plus agile sur un cheval qu'aucun homme, ne faisant qu'un avec la bête pour désarçonner tous ses adversaires avec grâce et contrôle. Elle quitta les Tours d'Airain avec un titre de chevalier et une réputation qui n'était plus à faire sur ses prouesses militaires.

À quatorze ans, elle avait fait ses preuves, elle était libre. Mais quand elle retrouva les plaines dorées de Hvittjell et l'amour de sa fratrie, ce n'était pas en tant que jeune femme accomplie, mais en tant que promise. Toute son enfance passée à la laisser jouer au garçon, envolée, disparue. La réalité la rattrapait maintenant : elle était née femme et devrait se marier, accomplir ses devoirs conjugaux, donner à son époux des fils et des filles, accepter sans broncher de devenir l'accessoire d'un homme, d'être contrainte à son rôle d'épouse, d'être réduite à celui de mère. Elle ne pouvait l'accepter. Et quand elle rencontra celui à qui on l'avait promise, elle ne trouva rien de mieux que de lui cracher au visage avant de s'enfuir, galopant à travers champs jusqu'aux Tours d'Airain où elle était résolue à prononcer ses vœux, à servir Middholt à travers son célibat. Si elle devait être prisonnière, autant que ce soit en tant que chevalier et non en tant qu'épouse. La chose fut entendue : elle prononça le Serment, devint Chevalier d'Airain.

Derrière les Tours d'Airain, elle se croyait à l'abri, elle se croyait libre. Mais son père ne comptait pas laisser sa fille lui filer entre les doigts, sa mère, ne pouvait se résoudre à oublier l'unique fille qu'elle avait portée. Et à quatorze ans, son destin ne lui appartenait pas encore. Le Roi en personne dût quitter les remparts de Hvittjell, chevaucher jusqu'aux Tours pour exiger qu'on révoque le Serment, qu'elle soit rendue à sa vie civile. Et comme elle n'était pas majeure, elle fut renvoyée chez elle, contrainte à épouser Thorek Greymoor, le fils aîné d'un banneret, et à jouer les tendres épouses pour un homme qu'elle n'aimait pas.

Le mariage fut célébré au solstice d'été, quelques mois après qu'elle eût ses quinze ans. Et même si elle était résolue à ne jamais accepter de se faire enchaîner par son mari, elle finit par comprendre que Thorek était un homme valeureux, un combattant honorable, un homme intelligent, audacieux et attentionné qui lui fit oublier le ressentiment qu'elle pouvait entretenir à son égard, prenant conscience elle-même qu'il n'avait pas été plus enchanté qu'elle par ce mariage, mais qu'il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour le lui rendre plus agréable et moins douloureux. Deux mois plus tard, elle était enceinte de Cienna et elle pouvait dire, avec un sourire, qu'elle avait apprit à aimer Thorek.

Quand elle accoucha de Cienna, à l'aube de ses seize ans, elle sut que son mariage avec Thorek était la plus belle chose qui pouvait lui arriver. Elle éleva sa fille avec lui, lui montrant à manier l'épée, monter à cheval et tirer à l'arc comme elle l'avait fait, consciente de plus en plus chaque jour que sa Cienna ne partageait pas sa fureur, sa combativité et sa soif de batailles, sa rage de vivre et d'être libre, fougueuse comme l'étalon qui brodait l'étendard de la famille. Quand Thorek lui fut ravi, emporté par la maladie, elle sut désormais qu'elle devrait redoubler d'efforts pour faire comprendre à Cienna l'importance de savoir se défendre, de savoir vivre sans l'aide d'un homme...

Le tumulte suivit l'accalmie du chagrin. Le roi se faisait vieux, il atteignit ses cinquante ans ; le moment arrivait où son fils aîné devait le provoquer en duel pour être jugé digne du trône de Hvittjell. Son frère aîné, Eimar, fut terrassé au combat, mourut de l'infection de ses blessures quelques heures seulement après le duel. Le Roi, lui aussi, avait été esquinté dans la bataille, privé de l'usage de sa jambe par une fracture. Et alors qu'il veillait son fils mort, le Roi fit appeler sa fille près de lui. Il lui adressa une requête, une demande lourde de chagrin et de désespoir qui la laissa en larmes et vacillante : il voulait qu'elle le provoque en duel, voulait qu'elle l'achève et prenne sa place sur le trône de Hvittjell. Le Roi ne faisait pas confiance à ses autres fils, qu'il savait lâches et traîtres, préférant le poison à l'épée, préférant l'assassinat au duel. Ethaìn, par amour pour son père, dut accepter à contre-coeur.

Le duel fut fixé quelques jours plus tard. En apprenant que sa sœur avait défié leur père en duel, le nouvel aîné quitta la ville, claquant la porte du château, jurant de reprendre sa place un jour ou l'autre sur le trône. L'autre, se mura dans le silence. Le combat fut le plus difficile qu'elle eut mené de toute sa vie et quand le roi son père s'effondra, la gorge tranchée, Hvittjell accueillit à sa tête une reine en larmes, une reine qui avait perdu frère, mari et père, une reine qui avait tant perdu, mais une reine qui avait tout à gagner. Elle se jura qu'elle règnerait sur Hvittjell seule, déterminée à ne jamais bafouer le souvenir de son défunt époux en se liant à un autre, convaincue d'être la reine veuve qu'il fallait à la citadelle, convaincue qu'elle serait désormais mariée à son peuple et dévouée à sa sauvegarde.


EXIGENCES


L'avatar est non-négociable. Le personnage d'Ethaìn Lonerider est capital dans l'évolution générale de l'intrigue du forum. En plus d'être une actrice centrale sur l'échiquier politique de Middholt, Ethaìn Lonerider est appelée à jouer un rôle très important dans les intrigues à venir. Elle est déjà très intégrée dans la trame politique, il s'agit donc d'un choix qui garantit plusieurs liens avec des personnages déjà présents sur le forum. Un excellent niveau RP est demandé ainsi qu'une présence très soutenue. Si vous ne croyez pas pouvoir maintenir un bon rythme RP ou assimiler les différents tenants et aboutissants de la politique middholtienne, passez votre chemin. Sinon, choisissez-la et vous aurez une position enviable sur l'échiquier.


RELATIONS


CIENNA LONERIDER ℘ Cienna fut celle qui donna un sens à la vie d'Ethaìn. Son unique fille, elle est la seule chose qui la lie encore à son défunt mari Thorek et elle arbore comme des joyaux ses yeux de braise, ceux que Thorek glissait vers elle avec amour. Maintenant, Cienna est le seul être qui compte dans sa vie, le seul enfant qu'elle aura jamais. Et malgré tous ses efforts, tout le temps et l'énergie qu'elle a investi pour faire d'elle une combattante semble avoir été inutile : sa fille se refuse à se plier aux traditions de Hvittjell, à apprendre les arts martiaux et le combat à cheval. Et si la mort de Thorek est la seule chose qui l'a empêchée, à l'époque, d'envoyer Cienna pieds et poings liés aux Tours d'Airain pour qu'elle y forge, par obligation et contrainte, son caractère de guerrière, elle regrette maintenant cette décision. Étourdie de joyaux, de soieries et de parfums capiteux, Cienna n'a de fougue que pour parler des « merveilles » de la cour ou de goût de se battre que pour défendre devant sa mère son amour inconditionnel des vêtements de luxe. En lui choisissant pour époux le patriarche des Clanfell, un homme d'honneur, un fier combattant, un habile cavalier, Ethaìn croyait la réconcilier avec les feux de la bataille, mais ce fut peine perdue : Cienna est déterminée plus que jamais à s'évader avec Synric à la cour d'Ibenholt pour s'y faire couvrir de bijoux et de fourrures. Et si la relation entre la mère est la fille est plus que jamais tendue, Ethaìn ne peut se résoudre à la renier ou à l'oublier : elle est sa fille, la chair de sa chair, son unique héritière... Et lorsqu'elle vieillira, Cienna n'aura d'autre choix que de la défier au combat, ou de mourir en essayant.

SYNRIC CLANFELL ℘ Peu importe les rumeurs qui circulent à son sujet quant à sa participation dans la prise d'Ibenholt par Jorkell et Hulgard, Synric demeure, aux yeux d'Ethaìn, un chevalier d'Airain, un homme d'honneur qui a, tout comme elle, été adoubé et apprécié pour ses talents militaires. Intelligent, diligent et brave, Synric n'a pas peur de dire ce qu'il pense à la reine en sa qualité d'émissaire et elle apprécie le caractère trempé dont il fait preuve, le voyant comme son égal. Maintes et maintes fois, elle a eu l'occasion de s'entraîner avec lui en duel, de jouter contre lui lors de tournois ou de courser avec lui dans les plaines de Hvittjell, partageant plusieurs conversations aussi bien sérieuses que plus badines. Et si elle ne s'était pas promise de rester veuve et de gouverner seule, elle n'aurait pas hésité à s'unir au lion des Clanfell. Mais elle en a choisi autrement, offrant la main de sa fille à Synric et unissant la maison Lonerider à celle des Clanfell par cette entremise. Encore aujourd'hui, lorsque Synric revient à Hvittjell à titre d'émissaire, Ethaìn le reçoit dans ses quartiers pour partager un dîner et discuter ou dans la cour pour escrimer ou jouter. Regrette-t-elle son choix ? Parfois. Mais elle sait que sa fille est entre de bonnes mains et elle n'aurait accepté de la lier à un autre homme que Synric.


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MessageSujet: Re: Prédéfinis   Prédéfinis EmptyLun 30 Juin - 15:42


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Morrigan Ebonmere

INCARNÉE PAR MICHELLE FAIRLEY, LIBRE.


Groupe : Fils de Septentrion. Race : Humaine. Âge : Quarante-deux ans. Occupation : Matriarche des Ebonmere, conseillère diplomatique d'Askevale. Statut civil: Veuve. Statut social: Noble. Lieu d'origine: Askevale. Allégeance: Jora Ebonhand.



BIOGRAPHIE


Peu se rappellent de la timide demoiselle d'Askevale, de ses silences et de sa docilité. Peu se rappellent de sa voix cristalline lorsque, enfin, elle ouvrait ses lèvres pour chanter ou pour discuter, attendrissant tous les hommes d'Askevale, devenant l'adolescente la plus courtisée de tous les Ashlands à son époque. Mais tous, aujourd'hui, reconnaissent la fougueuse veuve de Loghan Freehold, la forte et courageuse épouse qui osa tenir tête à son époux lors de la Bataille d'Askevale et qui, de son audace, alla jusqu'à Hareld Dragonfall, roi de la cité, lui hurler de se rendre, de faire cesser la famine, les épidémies et les morts, de cesser de faire mourir ses fils, les uns après les autres, dans ce siège perdu d'avance, dans cette hécatombe inutile. Elle était Ebonmere, elle était banneret des Ebonhand, de ces mêmes Ebonhand qui, cette fois, prenaient d'assaut Askevale, faisaient mourir tant de personnes pour gagner ce que les Ebonmere s'étaient évertués à conquérir avec des mots et la paix, le réclamant maintenant les armes au poing, impatients.

Quand enfin la ville se fut rendue, elle avait déjà perdu une fille et trois garçons, n'avait plus à ses côtés que deux garçons et deux filles, son mari lui étant arraché, lui aussi, dans la prise de la citadelle. Depuis toujours les Ebonmere veillaient à assurer les intérêts des Ebonhand en terres cendreuses, désormais, Morrigan questionnait les allégeances de sa famille, frustrée qu'Hulgard n'ait eu la décence de les informer du siège pour qu'elle mette les siens à l'abri. Quand elle se rendit enfin dans la salle du trône de Dragekastell auprès du conquérant, elle lui cracha sa morgue au visage, lui posant enfin ces obsédantes questions, ne retirant de lui qu'une réponse qui la révulsa : il ne voulait avertir ses bannerets d'Askevale pour ne pas risquer que s'ébruite le secret de l'invasion, craignait la trahison de Loghan et des Freehold qui auraient sitôt averti leurs suzerains, les Dragonfall, par devoir. Et devant cette logique froide et calculatrice, Morrigan ne put que sourire avec hargne avant de prédire au souverain que sa victoire deviendrait bien rapidement cendres dans sa bouche.

Elle enterra ses enfants trépassés, enterra son époux et son frère aîné, mort également au combat. Elle devenait, sans le vouloir, la matriarche du clan Ebonmere. Si elle ne voulait point d'autant de responsabilités, sentant ses épaules déjà alourdies par le deuil, elle comprit néanmoins qu'elle serrait probablement la seule à agir pour préserver la paix dans un monde rempli de tyrans et de rois guerriers. Et la furieuse veuve ne pardonna à Hulgard Ebonhand que lorsqu'il fut tué et sa fille terrassée par le même deuil. Tout son ressentiment pour les actes d'horreur perpétrés par Hulgard s'en fut lorsqu'elle voyagea jusqu'à Ibenholt, réclamant une audience avec la princesse Jora. Lorsqu'elle la tint dans ses bras, sanglotante, elle sut que la princesse n'était pas Hulgard, elle cru que la princesse pourrait mettre fin aux guerres et aux deuils des mères. C'est donc tout naturellement qu'elle réitéra son soutien à la maison Ebonhand, pardonnant les erreurs du père - ne les oubliant pas - pour placer ses espoirs sur les épaules de sa fille.

Avec Jorkell au pouvoir à Ibenholt et à Ravenhole, son intendance à Askevale se faisait plus affirmée encore et, avant qu'il ne perde le pouvoir de le faire, Hareld Dragonfall la fit nommer conseillère diplomatique pour le compte d'Askevale. L'Usurpateur, bien entendu, ne vit pas cette nomination d'un bon œil, mais la veuve d'Askevale bénéficiait d'un amour indéfectible de la part du peuple, si bien que l'Usurpateur ne put que maintenir sa place au Conseil d'Askevale. Mais la Corneille ne comptait pas en rester là : la dame Ebonmere, bien qu'à ne pas sous-estimer, demeurait un pion de moindre importance sur l'échiquier, pion qu'il aurait tout le loisir d'écarter plus tard. C'est donc avec la résolution de faire pression pour éviter le pire à Jora et de préserver Askevale de l'envahisseur que Morrigan œuvre en tant que conseillère diplomatique à Askevale. Si plusieurs partisans de l'héritière Ebonhand préparent la guerre, Morrigan, elle, cultive la paix, bien déterminée à montrer à tous que les mots sont de glaives plus puissants encore. Rien, pourtant, ne semble gagné...


EXIGENCES


L'avatar est négociable. Nous vous conseillons comme alternatives d'avatar Claire Forlani ou Megan Follows, mais c'est à votre discrétion, respectez simplement le critère de l'âge pour guider votre choix. Morrigan est un personnage assez important pour l'évolution de l'intrigue générale du forum et nous demandons un bon niveau RP ainsi qu'une présence assez régulière. En tant que matriarche, Morrigan est une figure centrale pour l'avenir des Ebonmere, gardez cela à l'esprit lorsque vous ferez votre choix. Évidemment, plusieurs possibilités d'évolution s'offrent à vous avec ce prédéfini et vous aurez une place de choix dans l'intrigue.

RELATIONS


HARELD DRAGONFALL ℘ Elle n'est pas dupe. Elle sait que son souverain a trempé dans de sombres affaires, qu'il fut celui qui, par orgueil, fit mourir tant d'innocents dans l'espoir de ne pas perdre la face devant ses ennemis alors que sa cité sombrait. Et elle lui en veut. Elle lui en veut de n'avoir fait cesser cette hécatombe plus tôt, lui en veut d'avoir envoyé au champ de bataille tellement de fils alors qu'il aurait pu signer sa reddition plus tôt. Et pourtant, elle ne peut rien faire, sait qu'il a fait ce qu'il croyait devoir faire. Ce qui la révulse le plus, c'est cette odieuse alliance secrète avec Hulgard, une alliance qui ne fit que précipiter la chute d'Askevale et attiser la vengeance de Jorkell Ravncrone. La veuve n'est pas aisément envoûtée par la poudre qu'on lui jette aux yeux et sait précisément ce que sera le prix d'une telle trahison... Askevale ne s'en sortira certes pas indemne.

JORKELL RAVNCRONE ℘ Elle déteste cet homme presque autant qu'elle exécrait son allié et suzerain, Hulgard Ebonhand. Tout comme la main blanche, la corneille versa aussi le sang de ses fils et de sa fille et elle est, aux yeux de Morrigan, aussi fautive que l'était Hulgard. Maintenant qu'il est l'intendant d'Askevale, Morrigan joue l'impassible conseillère, mais n'a jamais masqué son ressentiment envers Jorkell, préférant mille fois être égorgée par lui que de renier ses principes ou oublier les deuils qu'il lui a fait vivre à travers cette sordide guerre. Et aussi vive soit sa haine envers lui, elle ne compte pas être celle qui plongera un poignard entre ses omoplates, répugnant à servir une dose de leur propre médecine aux gens qu'elle exècre, se refusant à être aussi perfide et meurtrière qu'eux tous. Si elle doit mourir aux mains de Jorkell, ce sera dans la dignité.

JORA EBONHAND ℘ Morrigan a refusé de voir en elle une égérie d'Hulgard Ebonhand. La veuve a décidé de lui faire confiance, de placer ses espoirs en elle. Peut-être était-ce parce qu'elle était une fragile jeune femme, une oiselle malmenée par la vie. Peut-être est-ce parce que Morrigan croit fermement qu'une reine vaut mieux qu'un roi, qu'elle verse moins aisément le sang de ses sujets puisqu'elle deviendra elle aussi mère, parce qu'elle aura été elle aussi fille à qui l'on a arraché ses frères, son père, son amour... Morrigan connaît peu la jeune femme, ne sait pas ce dont elle est capable, mais porte néanmoins en elle les espoirs que Jora changera enfin les choses, qu'elle instaurera une paix durable pour tout Middholt. Si elle n'oubliera jamais les crimes d'Hulgard, elle est déterminée à guider Jora dans les coursives du pouvoir, pour lui faire comprendre que le respect se gagne par les armes, mais que la loyauté, elle, se gagne par la paix.


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Meluria

INCARNÉE PAR LARA PULVER, LIBRE.


Groupe : Fils du Midi. Race : Elfe nordique. Âge : Mille cent ans. Occupation : Reine déchue d'Ibenholt, veuve du roi Kalanar, réfugiée politique à Sorhelm. Statut civil: Veuve. Statut social: Noble. Lieu d'origine: Ibenholt. Allégeance: Elle-même.



BIOGRAPHIE


Enfant bénie des dieux, on disait de Meluria qu'elle était la réincarnation de Catharis, une vénusté nordique singulière et traversant les âges. Tout tendait alors vers celui qui mériterait de tenir une telle beauté dans le creux de sa paume. Dès sa dixième année d'existence, on consentit à lui faire épouser Kalanar, roi elfique de la Veuve de Septentrion particulièrement reconnu pour n'avoir d'appétits que charnels et d'attaches, sa couronne. Et tous furent pris pour la fillette d'une pitié sans limite pour ainsi la voir jetée en pâture au roi qui raffolait des cabales et des concubines plus que de toute autre chose. L'hyménée fut célébré alors que Meluria avait atteint l'âge de quinze ans. Si elle se présenta, douce et pure, devant l'autel où on devait unir sa destinée à celle du roi, elle s'avéra, au cours de l'âge adulte, une redoutable rhétrice, stratège imperturbable qui pilotait les politiques ibenholtoises sous le couvert de son mari, préférant largement se vouer à l'hédonisme plutôt qu'aux affaires du royaume.

Femme discrète, douce et apaisante, elle ne montrait jamais ses préoccupations ni ses émotions, les mussant toujours derrière un regard immaculé que tous croyaient formé de la plus pure des vertus. Et alors que la population se plaisait à détester ce roi cruel qui était le leur, ils avaient à l'égard de sa femme une si grande sympathie qu'on la vit comme l'ultime sacrifiée d'Ibenholt, forcée de vivre auprès de ce souverain enfantin et imprévisible, endurant les pires tourments - du moins le croyait-on - pour en garder la population. Or, tout n'était que simulacres, Meluria raffolant des affres du pouvoir, susurrant à son époux malléable d'indicibles cruautés qu'il perpétrait d'une main sadique, convaincu que sa femme raffolait, comme lui, des tourments qu'il infligeait sous son propre couvert ; heureux d'aider celle qu'il aimait à sauver les apparences pour éviter que la population ne soit tentée de se soulever contre deux souverains impitoyables. Un seul n'était pas matière à insurrection, d'autant plus lorsqu'il s'agissait de faire chuter sa reine tant aimée avec lui. Entretenant un dédain voilé pour les Hommes, Meluria traversa les époques avec dans la tête une idée qui germait pour se faire moisson, plaçant peu à peu ses pions sur l'échiquier pour perpétrer un génocide sans qu'on puisse lui en imputer la responsabilité.

Ses plans furent néanmoins contrecarrés par Hulgard Ebonhand, nouvelle Main de son époux, qui fut le seul à voir dans le jeu de la douce souveraine, une indélébile tache qui contrastait avec l'image qu'on avait d'elle. Épine dans le pied, la Main du Roi n'en était pas moins une figure périlleuse qu'elle souhaitait écarter comme elle le faisait avec tous les autres : à grands renforts d'innocence feinte et de vertu simulée. Particulièrement retorse, elle put mettre la main sur les parcimonieux secrets du patriarche de la maison de jais, creusant à même son anamnèse jusqu'à ce qu'elle retrouve la trace d'un bâtard qu'Hulgard avait pris soin d'envoyer comme pupille à Sade. Désireuse de se servir de l'enfant dissimulé comme pion sur l'échiquier de ses propres aspirations, elle envoya un espion à Sade chargé d'observer ses moindres faits et gestes et d'en rendre compte à la souveraine. Si Hulgard en venait à conspirer contre Kalanar par l'entremise du garçon, elle en serait aussitôt informée.


EXIGENCES


L'avatar est non-négociable. Le personnage d'Hekethys est crucial dans l'évolution de l'intrigue générale du forum et dans l'évolution de l'histoire de Nelrenethys et de Sorhelm. Nous demandons un très bon niveau RP pour pouvoir l'incarner ainsi qu'une présence très soutenue sur le forum. Avant de le choisir, nous vous conseillons de prendre contact avec Nelrenethys afin de définir les modalités de construction de la fiche et de discuter de vos attentes respectives. Il est important de saisir que Hekethys est une femme motivée par l'eugénisme et la volonté de purger Sorhelm de la présence des êtres humains. Si un personnage par essence génocidaire vous choque, ça ne vaut pas la peine de tenter votre chance.

RELATIONS


ULKANOR ℘ Le même cruor irrigue leurs jaspures et c'est un amour atavique qu'ils partagent l'un pour l'autre, indéfectible inclinaison qui les lie d'abord par la chair puis par l'hyménée. Quoique plus jeune que son frère et époux, Hekethys est l'exact reflet de son frère, épigone féminine de celui avec qui elle partage son existence millénaire. C'est une admiration sans borne qu'elle vouait à son aîné depuis sa prime jeunesse, c'est un respect et une fierté sans commune mesure qu'elle associe désormais au visage aquilin de son époux. Leur relation, donc, est si conjuguée qu'ils sont complémentaires en tous points, partageant idéologie et ambitions communes, même si, à bien des égards, leur caractère est, lui, assez divergent. Leurs méthodes quant à la menace humaine sont les mêmes et si il est clair que Hekethys est l'escient derrière les draconiennes mesures d'épuration de la société elfique, Ulkanor, lui, en est indéniablement le bras armé, l'extension plus tangible de leur but commun. Amour fraternel, amour éternel, mais surtout amour intellectuel, leur relation est, semble-t-il, plus platonique que charnelle, même si les quelques enfants issus de leur union prouvent qu'ils ont accompli leur devoir dans l'objectif unique de voir leurs gênes supérieurs propagés dans la pérennité millénaire de leur race. Fidèles l'un envers l'autre, ils n'en demeurent pas moins pétris d'une aversion quelque peu aseptique pour les faiblesses de la chair, se rejoignant plutôt dans une spiritualité ponctuée d'intellectualisme à l'extrême.

NELRENETHYS ℘ Souveraine et amie, Nelrenethys est source d'admiration et de profond respect pour Hekethys, mais également synonyme d'une crainte sans cesse renouvelée qui se décline en nuances multiples. Si Hekethys a réussit à se hisser dans les plus hautes sphères du pouvoir sorhelmois, il n'en demeure pas moins que ses projets personnels voient leur pérennité menacée par l'influence et la souveraineté de celle qui est vue comme la Mère de tout Sorhelm. Certes Hekethys a su reconnaître en la reine une femme de tête, une inconditionnelle rationaliste capable de régner avec sagesse et d'assurer au peuple elfique des lendemains plus lumineux, mais elle s'inquiète de voir la récente radicalité de la reine redevenir apyre alors qu'elle se fait brasier. C'est donc avec méfiance qu'Hekethys conçoit l'avenir du Tribunal, pétrie des incertitudes liées à l'engagement de Nelrenetys qu'elle sait moins fervent que celui de son époux à l'égard des nouvelles mesures draconiennes instaurées dans la capitale australe. Si le respect transparaît lorsque les deux triumvirs se rencontrent, il est évident qu'Hekethys s'exerce à une savante rhétorique pour alimenter le feu intérieur de sa souveraine, empoisonnant son esprit d'idées toutes plus eugéniques les unes que les autres. Seul le temps dira si les discours alarmistes de l'Escient trouveront chez la reine des Elfes un creuset ubéreux.

CAMP EBONHAND/CAMP RAVNCRONE ℘ Les velléités humaines sur le Trône de Jais sont pour la triumvir le pire des fléaux et c'est d'une prunelle torve qu'elle lorgne leurs mouvements sur l'échiquier du pouvoir middholtien. Redoute-t-elle les belligérances qui se profilent ? Évidemment. Elle ne saurait concevoir que les Hommes règnent sur Ibenholt sans machiner pour y installer des représentants du Beau Peuple et c'est avec la révulsion la plus complète qu'elle voit ces deux camps s'affronter, désireuse de mettre à mal leurs ridicules prétentions politiques. Si Nelerenethys soutenait parcimonieusement le camp Ebonhand afin de placer ses propres pions, Hekethys, elle, ne saurait tolérer que l'héritière d'Hulgard vienne trouver refuge à Sorhelm pour y planter les germes de son insurrection et de ses revendications régaliennes. C'est donc dans le but de dissuader Nelrenethys de leur offrir asile politique qu'elle s'érige contre les intérêts de la princesse. Or, il en serait de même pour les velléités des Ravncrone et de tous les Hommes qui souhaitent concentrer entre leurs mains mortelles les pouvoirs qui échoient aux Elfes.


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MessageSujet: Re: Prédéfinis   Prédéfinis EmptyMar 1 Juil - 0:22


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Loghaìn Firebolt

INCARNÉ PAR MICHAEL MCELHATTON, LIBRE.


Groupe : Fils du Couchant. Race : Homme. Âge : Quarante-trois ans. Occupation : Patriarche des Firebolt, commandant d'une flotte de trente-six navires, lord Protecteur des Ashlands. Statut civil: Marié. Statut social: Noble. Lieu d'origine: Askevale. Allégeance: Lui-même et à l'indépendance d'Askevale.



BIOGRAPHIE



L'écho du vent d'ouest pour toujours dans la tête. Les effluves amères, salines, à jamais collées à la peau. Et l'appel du grand large qui vous hante, jour et nuit, vous happe tout à fait jusqu'à vous rendre fou, jusqu'à vous intimer, vous ordonner de prendre la mer et de ne plus jamais la quitter. Puis quitter la terre et, alors, sentir l'énergie de dizaines d'hommes œuvrer dans un même but: fendre les flots, à travers vents et marées, jusqu'à atteindre ce point où l'horizon n'est plus qu'immensité. Voila ce qui a toujours aspiré Loghain Firebolt, et voila de quoi est fait le cœur de son existence: l'adoration de l'océan. Comme son père avant lui, comme tout les Firebolt aussi loin que l'on puisse s'en souvenir, il est à la tête de la marine d'Askevale, dont le trois quart des effectifs proviennent directement de sa propre flotte.

Si, aujourd'hui, cette dernière est presque exclusivement destinée à défendre les lignes commerciales contre les quelques pirates qui sévissent le long des côtes de Middholt, il fut un temps où, avec l'aide des Dragonfall, les Firebolt étaient ceux qui ravageaient villes et villages côtiers, pillant et s'emparant de milles richesses, réduisant à néant toute opposition à leurs sanglantes épopées qui, de nos jours, font les beaux jours des chansonniers et autres conteurs d'histoires. De ces jours glorieux, pourtant, il n'est plus rien: les Dragonfall ont depuis longtemps changé leur fusil d'épaule, abandonnant la dangerosité des rapines au profit de la sécurité de la négoce. Élevé dans la mémoire de cet illustre héritage, Loghain a toujours pensé que les Dragonfall avaient fait erreur en reniant ainsi leurs racines.

S'il s'est si longtemps plié aux ordres d'Hareld Dragonfall, son beau-frère et, accessoirement, souverain d'Askevale, c'est que ses idées les plus extrêmes n'ont jamais eu beaucoup d'écho, même parmi ses plus proches compagnons. Pourquoi se contenter des miettes d'Ibenholt, des restes de Ravenhole ? Il fallait reprendre la mer et, alors, faire s'abattre à nouveau le feu d'Askevale sur tout Middholt ! S'emparer des richesses de Sorhelm, ravager les côtes des Terres du Nord ! En somme, mettre fin une bonne fois pour toutes à ces longues, trop longues décennies passées à s'écraser, se rabaisser, tout ça par lâcheté, par la tentation de gains faciles, sans risque, sans saveur. Renouer, enfin, avec ces racines qui lient Askevale aux abysses, et qui lui redonneront sa grandeur d'antan.

Jusque-là, pourtant, les tentatives de Loghain Firebolt pour faire changer de cap à la politique du Royaume sont restées sans lendemain. Hareld Dragonfall si, de l'avis même de Loghain, n'est pas dénué de qualités, n'a jamais nourri d'autres ambitions que d'épargner la dureté d'une vie de guerriers à son peuple. Cela lui a plutôt bien réussi ... Jusqu'à ce que, ne lui laissant plus d'autre choix que de se battre, Ravncrone et Ebonhand sont venus porter la guerre à ses portes, démontrant s'il le fallait que des traditions guerrières d'Askevale il ne restait plus rien ou presque. Depuis ce jour où les Ashlands ont perdu leur indépendance, beaucoup commencent enfin à ouvrir les yeux, et les idées de Loghain gagnent en popularité, l'entraînant avec elles, l'imposant aux yeux de beaucoup comme celui qui sauverait Askevale de la déchéance.

Est-il convaincu d'être le sauveur que certains annoncent, ou bien aperçoit-il seulement l'opportunité dont il a toujours rêvé ? Sans doute un peu des deux, en réalité. Toujours est-il que, au fur et à mesure que le temps passe et qu'Askevale reste sous contrôle de Jorkell Ravncrone, il sent que le vent tourne pour lui. Ses talents pour la chose militaire ainsi que son charisme lui assurent le soutien d'une partie de l'armée royale, tandis qu'il jouit, naturellement, d'une dévotion totale de la part de la marine qu'il dirige depuis de si nombreuses années maintenant. Avec les récents évènements, sa réputation d'homme à poigne, sévère, presque virulent, soit autant de défauts qui tendaient à le desservir auprès du peuple, se sont transformé en autant de qualités afin de rétablir l'honneur bafoué par l'échec des Dragonfall.

Pour lui, alors, le moment d'agir est venu. Par le passé, s'il avait parfois nourri des ambitions personnelles, il s'était souvent accommodé de la situation: après tout, les histoires des temps anciens n'illustraient-elles pas comment Dragonfall et Firebolt avaient œuvré main dans la main ? Malheureusement pour eux, les Dragonfall avaient refusé d'entendre son appel, l'avaient moqué lorsqu'il avait voulu les raisonner, tout comme on avait moqué son père avant lui. Désormais il était trop tard: trop tard pour les prises de conscience, trop tard pour les nouvelles inclinations. Les Dragonfall avaient fait sombrer Askevale dans les profondeurs abyssales de la déchéance. Les Firebolt l'en ferait rejaillir dans un torrent de feu dévastateur, et aucun homme n'oubliera jamais plus de quelle trempe sont faits les Firebolt..


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L'avatar est négociable. Voir ici pour plus d'informations sur les Dragonfall et les Firebolt.

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MessageSujet: Re: Prédéfinis   Prédéfinis EmptyMar 1 Juil - 0:54


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Klêozade

INCARNÉE PAR INDIRA VARMA, LIBRE.


Groupe : Fils du Couchant. Race : Humaine. Âge : Trente ans. Occupation : Favorite et concubine de Stenvar Wolfclad, concubine déchue du roi de Syrrah. Statut civil: Célibataire. Statut social: Bourgeoise. Lieu d'origine: Syrrah, Îles Brûlées. Allégeance: Neutre.



BIOGRAPHIE



C'est au sein des remparts de Syrrah que naquit Klêozade, une fille dont les parents opéraient un bordel de luxe pour les notables de la Cité-État et les troupes d'élite du roi. Si on apprit guère à la jeune fille la lecture et l'écriture on lui apprit néanmoins les rudiments de la cithare et à compter, dans le but de faire d'elle une femme charmeuse qu'on avait l'intention d'introduire par tous les moyens dans le harem du roi Aytham. Une position enviable qui ferait certes progresser la famille vers de plus hauts sommets. Quand Klêozade atteignit l'âge de seize ans, sa beauté magnétique ne trouvait d'égale entre les murs de la cité et on l'introduisit auprès du roi lors d'une mascarade où elle captiva son attention comme son cœur. Le lendemain, c'était chose faite : la jouvencelle fut introduite dans le gynécée du roi et devint son énième concubine.

Évoluant dans les plus hautes sphères, la pétulante péronnelle pris goût au luxe, aux mascarades données par le roi et aux richesses inespérées que lui valaient sa beauté. Elle conquit rapidement les grâces du souverain, partageant sa couche plus souvent que les autres concubines, se hissant parmi ses favorites avec aisance. Klêozade avait toujours été une femme à la conversation aisée, capable de séduire de quelque battement de cil et par son étonnante perspicacité qui faisait d'elle une agréable compagne. Et peu à peu, elle en vint elle-même à apprécier la compagnie du roi, à rechercher activement des occasions pour le voir ou pour partager quelque fusion charnelle. La première épouse du monarque, toutefois, en vint à voir la belle Klêozade comme une ennemie et cette animosité envers la pupille de son époux s'exacerba lorsque la concubine fut engrossée par son mari. Il suffirait que Klêozade lui offre un enfant mâle pour qu'elle soit écartée de sa position régalienne et la reine ne comptait pas quitter si facilement les grâces du roi. Heureusement pour la reine, elle portait également le fils du roi, un fils légitime qui, par sa position de première épouse, en viendrait à éclipser tout autre héritier. Les deux femmes donnèrent naissance à un fils et, comme l'escomptait la reine, son enfant fut nommé héritier, même s'il était de quelques semaines le cadet de celui de Klêozade. Mais l'enfant de la concubine ne vécu que quelques semaines et Klêozade, même si elle n'y était pour rien, lu dans le regard de son amant royal une déception qui l'affola, une peur panique de perdre ses faveurs.

La jalousie est un mal qui ronge plus sévèrement qu'une lèpre et Klêozade exécrait cette reine qui ne voyait en elle qu'une fille de maquereaux et qu'une indigente. C'est par jalousie qu'elle demanda au roi d'être la nourrice de son fils légitime, s'occupant du poupon comme s'il eut été son propre enfant, prétextant que materner l'enfant du roi était pour elle un baume sur ses blessures. La reine, vaniteuse, se vengeait de l'attention dont avait joui sa rivale en lui rappelant avec méchanceté comment elle avait perdu son enfant, comment elle chutait progressivement dans l'indigence et c'est la jalousie qui poussa Klêozade à étouffer le poupon dans son berceau, faisant croire à la mort naturelle du bébé, fondant en larmes en appelant à l'aide. Si le roi fut aisément trompé par le masque larmoyant de sa concubine, la reine, elle, n'était pas dupe. Si aucune preuve ne reliait la concubine à cet infanticide, la reine fit néanmoins des pieds et des mains pour se débarrasser de l'indécente meurtrière, allant jusqu'à faire assassiner ses parents, ses frères et ses sœurs, promettant à Klêozade de lui loger un surin entre les omoplates si elle ne quittait pas la cité, si elle ne quittait pas les Îles Brûlées. Et lorsqu'elle prit le premier bateau pour Middholt, ce n'était pas en tant que vaincue, mais en tant que patiente araignée qui saurait, un jour, rendre la monnaie de sa pièce à cette reine rivale par-delà les mers.

C'est sur le navire la menant à Middholt qu'en rencontra Sithia Moranul. Avec l'aide charitable de la prêtresse, la concubine déchue put s'offrir le voyage jusqu'à Ibenholt où l'attendait, aux dires de la Dame Rouge, sa destinée. Prenant son destin à bras-le-corps, Klêozade s'offrit une charmante demeure et de somptueuses tenues, mais savait pertinemment qu'elle ne pourrait maintenir son train de vie indéfiniment. C'est lors d'un tournoi qu'elle fit la connaissance du seigneur Wolfclad, s'invitant près de lui lors du banquet en plein air suivant les joutes. Et malgré qu'il fut marié à une lady Snowhelm, il fut complètement subjugué par l'exotique beauté de Klêozade. Quand sa femme fut contrainte de quitter la demeure familiale d'Ibenholt pour se mettre en sûreté sur les terres des Snowhelm, juste avant la terrible Nuit des Larmes, Stenvar succomba à la beauté de la Syrranienne, se complaisant dans un éhonté adultère en l'absence de sa femme. Quand celle-ci lui fut rendue, il ne prit même pas la peine de cacher cette liaison, bien au fait qu'une épouse, aussi légitime et noble soit-elle, n'avait pas grand chose à dire dans une telle situation. Progressivement, le polémique lord en vint même à l'introduire à la cour à ses côtés, à la laisser vagabonder avec son insigne dans le Jardin de glace, lui offrant même un hôtel particulier qu'il avait fait construire juste pour elle.

Maîtresse favorite du lord Wolfclad, Klêozade mène une vie de luxe et de débauche en Ibenholt, allant jusqu'à accompagner son amant à la cour et aux événements royaux. Amoureuse du luxe, la belle Syrranienne ne compte pas en rester là : tout comme la reine de Syrrah, l'épouse de son amant devient gênante et suscite en elle une maladive jalousie, une convoitise qui ne se tarira que lorsqu'elle sera morte et enterrée. Toujours aussi proche de la Dame Rouge, Sithia Moranul, Kleôzade est désormais convaincue que le Démiurge est l'unique dieu auquel les gens de Middholt devraient vouer un culte. Profitant d'une oreille attentive chez Stenvar, elle en profite pour lui susurrer à l'oreille d'hérétiques paroles. Son noble amant se laissera-t-il gagner par les ferveurs religieuses de sa concubine ? Où s’arrêtera la convoitise de la voluptueuse sardanapale ? Nul ne le sait...


EXIGENCES


L'avatar est négociable. Nous proposons en remplacement Merve Bolugur, Sibel Kekilli ou Selma Ergeç et l'actrice qui l'incarne doit absolument avoir des airs orientaux. Malgré qu'elle ait l'air en retrait, Klêozade est un personnage qui offre énormément de possibilités de RP et qui peut prétendre à se mêler de plusieurs complots. Nous demandons une présence régulière sur le forum ainsi qu'un bon niveau RP.

RELATIONS


STENVAR WOLFCLAD ℘ Il est celui qui lui permet de maintenir son train de vie. Si rien n'est moins certain que l'amour qu'elle lui porte, Stenvar, lui, est si captivé et envoûté par la beauté des îles qu'il ferait tout pour satisfaire ses moindres caprices et pour protéger sa place auprès de lui. Déjà, le noble s'affiche publiquement avec elle alors qu'il est marié à une auguste maison, souffrant les ragots et les polémiques qui s'abattent sur ses épaules juste pour conserver une place dans le cœur dur de la capricieuse beauté. Rien n'est plus certain que le fait qu'elle le manipule avec une facilité déconcertante et c'est toute mielleuse qu'elle joue les amoureuses éperdues pour lui soutirer plus de richesses et de privilèges encore.

DRALVUR SNOWHELM ℘ Elle craint l'ours plus que toute autre chose en ce monde, consciente qu'elle joue l'indésirable dans l'union maritale de Stenvar et de la sœur du patriarche. Elle évite par tous les moyens inimaginables de croiser sa route, préférant se soustraire au lourd gourdin de son regard en évitant de le confronter seule, sans l'aide de Stenvar. Si la confrontation devient inéluctable, il est évident qu'elle ne laissera personne menacer ses intérêts et sa position enviable dans la famille Wolfclad. Retorse et vipérine, inventive et toujours pleine de ressources, Kleôzade est prête à livrer bataille dans les coursives si le patriarche Snowhelm en venait à vouloir l'évincer. Et une chose est certaine : dans l'ombre de son sourire docile il ne verra jamais venir le surin.

SITHIA MORANUL ℘ Elle fit la connaissance de la Dame Rouge sur le navire la menant vers Middholt. Déchue, sans avenir, elle vit en elle une lueur d'espoir, une lumière qui la guiderait dans les ombres de sa nouvelle existence. Sans la connaître et sans rien lui demander en retour, Sithia lui offrit les moyens de s'offrir une modeste demeure dans la capitale nordique, de manger à sa faim et de se vêtir. Touchée par l’altruisme de celle qui se disait prêtresse, Klêozade lui assura qu'elle offrirait le gîte à la dame en toute circonstance. Depuis, elles se sont revues à maintes reprises et leur amitié n'en est que plus grande. Convaincue par la prêtresse que le Démiurge est le seul et unique dieu qu'on devrait vénérer, Klêo se fait porte parole des enseignements de la lady Moranul avec ferveur et zèle auprès de Stenvar, convaincue à son tour de la véracité des propos de son amie.


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